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Retour au Sommaire du Dossier Vertigo
HISTORIQUE, PRESENTATION ET ANALYSE, par Cyrill
ALAN
MOORE ET SWAMP THING
Tout commence en 1983, quand
DC engage Alan Moore, scénariste anglais à la réputation grandissante (à
droite), pour
écrire Swamp Thing, un des rares survivants de la vague de comics d’horreurs
des 70’s. Tout commence en fait dans Saga Of The Swamp Thing #
21, " The Anatomy Lesson " le 2e épisode écrit
par Moore, excellemment construit, très littéraire dans son écriture, et
redéfinissant radicalement le personnage central, en en faisant " un
personnage en qui je pouvais croire, qui faisait sens pour moi et qui s’accordait
à la vision du monde que j’avais à l’époque ". L’éditeur (et
créateur du personnage) Len Wein expliquait : " Je courrais partout
pour montrer le script à tout le monde, nous n’avions jamais vu quelque chose
comme ça avant ". Moore, accompagné du trio d’artistes anglais
issus de la Kubert School : Steve Bissette, John Totleben et Rick
Veitch, commence un run terriblement excitant et couronné de succès, où il s’accorde
à une nouvelle vision de la fiction d’horreur, faisant de Swamp Thing
la série régulière la plus importante des 80’s s’il doit en exister une.
L’éditeur Karen Berger,
qui remplace très vite Wein, explique : " Alan était, je pense, le
premier scénariste de comics mainstream qui écrivait pour des
adultes ". Moore est aussi un des premiers auteurs à apporter au
mainstream une culture qui lui est étrangère, s’inspirant ouvertement de
Clive Barker (certains voient un lien avec Stephen King, très en vogue, ce qui
s’explique par l’influence de Barker sur les 2 auteurs), citant la nouvelle
vague de la littérature SF britannique (de Ballard à Moorcock), des comics
plus spécifiques (les EC et les différents comics des 50’s, bien sur,
mais aussi le légendaire strip humoristico-politique POGO de Walt Kelly,
par exemple, ou bien évidemment Will Eisner), des structures littéraires ou
cinématographiques, et la contre-culture sous toutes ses formes (Moore est un
ancien hippie, mais a aussi été proche de la culture punk anglaise).
Les problèmes de censure
hantent l’histoire des comics d’horreurs, qui étaient particulièrement
visés par la mise en place du Comics Code, Swamp Thing (illustration
de Simon Bisley à gauche) ne fait pas
exception : Le Comics Code Authority s’inquiète d’une image de Saga
Of The Swamp Thing # 29 et réalise que l’histoire aborde, de façon
suggérée mais violemment directe, viol et inceste, ainsi que diverses "
idées dérangeantes ". Mais DC, confiant, publie l’épisode puis le
reste de la série sans le Comics Code, faisant officiellement de Swamp Thing
une série à part. Moore profite de ce privilège pour aller plus loin. Il
continue de recréer les concepts classiques – et même les pires clichés –
de l’imaginaire horrifique en débordant d’imagination, et développe
parallèlement un discours formel (expérimentant avec la forme comme jamais une
série de ce type ne l’avait fait) et politique radical : l’arc "
American Gothic ", par exemple, dénonce la culture américaine dans
ce qu’elle a de pire, le racisme, le sexisme, la violence, et crée la
polémique. Mais DC continue à couvrir Moore, principalement peut-on supposer
grâce à Berger (un des rares éditeurs importants à n’attirer que les
louanges des artistes, même Moore continue à n’en dire que de bonnes
choses).
Les 4 années que dure cette
collaboration sont un succès absolu, recevant le respect de tous.
L’ECOLE
ANGLAISE :
DC, dans la lancée du
succès de Moore ou d’artistes comme Brian Bolland et Dave Gibbons, décide d’aller
chercher de nouveaux talents en Grande Bretagne, notamment dans les anthologies
de science-fiction, dont la plus importante, 2000 AD. Moore a déjà
" nommé " ses remplaçants : Rick Veitch sur Swamp
Thing et Jamie Delano sur Hellblazer, des amis dont le style et l’approche
sont assez similaires aux siennes. Un autre de ses amis, Neil Gaiman, ainsi que
Peter Milligan ou Grant Morrison, tous deux déjà fortement remarqués pour
leurs travaux, sont embauchés par Karen Berger, devenue " agent de
liaison " avec l’Angleterre (à la même époque sont recrutés des
artistes comme Dave McKean, Simon Bisley, Steve Dillon, John Ridgway ou même
Mark Buckingham).
DC
est à l’époque en pleine transformation, et souhaite voir tous ses
personnages " revampés ", et de nombreux titres abordant la
mention " suggested for Mature readers " sont publiés (y
compris certains utilisant les personnages iconiques du DC Universe, comme The
Killing Joke ou plus tard Arkham Asylum. Les Anglais s’attaquent
surtout aux personnages oubliés : Gaiman recrée Black Orchid,
Morrison fait de même avec Animal Man (pour une mini-série qui devient vite régulière),
Milligan invente Skreemer avec Steve Dillon… Tous ces titres sont des
succès qui appellent d’autres productions : différentes séries
régulières transformant de vieux personnages DC naissent les unes après les
autres. Outre Animal Man, Sandman et Shade the Changing Man (à
droite), il
faut penser à la reprise monumentale de la Doom Patrol par Morrison.
Ces
auteurs s’imposent, par la qualité de leurs idées comme de leurs styles,
comme les meilleurs de la période, mais ne souhaitent pas s’impliquer dans
les titres plus populaires, restant confinés aux barrières du DC Universe
(chacun réalisera certes une petite production super-héroique classique,
Milligan travaillera même sur Batman quelques temps, mais tout ça n’est
qu’annexe). Sandman devient vite le fer de lance de cette "
école " : son succès s’étend en dehors du monde du comics,
gagnant des prix littéraire et motivant l’attention de personnalités (de
Norman Mailer à Tori Amos) ou d’une presse en général peu concernée par
les comic-books, tout en étendant chaque mois son succès public. Toutes ces
séries représentent une oasis dans un monde où les comics sont assez
médiocres (on arrive à la période où Marvel, DC et les jeunes gens d’Image
se copient les uns les autres).
D’autres
séries naissent, (Morrison transforme le Kid Eternity du Golden
Age, Gaiman redéfinit l’aspect fantastique du DC Universe dans Book Of
Magic), les auteurs changent de titres (Milligan reprend Animal Man
après Morrison, puis est suivi par Tom Veitch puis Jamie Delano, lequel avait
confié avant cela Hellblazer au tout jeune Garth Ennis ; Gaiman et
Delano étaient même supposés remplacer Rick Veitch sur Swamp Thing
mais ils ont soutenu Veitch lors de ses conflits avec DC), et l’ambiance
générale s’éloigne de plus en plus du super-héros, même pour des titres
comme Doom Patrol ou Animal Man.
VERTIGO
NAIT !!
En 1993 naît le label
Vertigo, qui réunit la plupart des titres d’horreurs ou "
adultes " de DC, coupant les ponts entre les deux collections (les
titres Vertigo n’abordent plus le DC Universe, les titres DC arborent à
nouveau tous le Comics Code).
Les
auteurs développent désormais leurs propres créations : le label
commence sur la mini-série Death de Gaiman (le plus gros succès de la
collection, à gauche) ; Morrison lance quelques mini-séries (Sebastian O et
la légendaire saga de Flex Mentallo, notamment) puis sa création
chérie : les Invisibles ; Milligan imagine une série de mini-séries
et de Graphic Novel formidables (Enigma, Extremist, Egypt,
Face, …), de même que Delano (Gosthdancing, Hell Eternal,
2020 Visions, …). Quelques nouveaux titres apparaissent (Sandman
Mystery Theatre par Matt Wagner et Guy Davis ou la série régulière de Kid
Eternity par Ann Nocenti et Sean Phillips). De plus en plus, les titres se
diversifient dans leurs thèmes, s’éloignant de l’horreur, comme en
témoignent Sandman Mystery Theatre ou les séries sur le cow-boy Jonah
Hex, mais les titre réguliers perdent un peu de leur mordant :
Morrison a quitté la Doom Patrol, Ennis se fait vite remplacer sur Hellblazer
par Paul Jenkins, Shade redevient passionnant un an avant de devenir
étrangement mauvais après le # 50, Gaiman commence à se répéter…
Les
différents auteurs vont progressivement réduire leur production, travaillant
hors des comics ou vers un univers plus mainstream (Morrison surtout). Les
grandes séries (Shade, Sandman) s’arrêtent (Sandman s’arrête,
malgré le succès, de la simple volonté de l’auteur, ce qui est une
première). Les nouveaux auteurs de Vertigo, qui sont moins fréquemment
britanniques, ont un style éloigné des habitudes plus littéraires à la Moore
/ Gaiman.
Le
succès de Preacher aide à développer une nouvelle marque de fabrique,
plus violente et provocatrice, que l’on retrouve dans des comics récents
comme Transmetropolitan ou 100 Bullets.
La
nouvelle approche de Vertigo tourne surtout autour de l’éditeur Axel Alonso,
qui vient de partir travailler sur les titres Spiderman chez Marvel, et qui
privilégie une approche moderne et adulte dans d’autres "
genres " que l’horreur. Il lance ainsi divers projets : Weird
War Tales, concernant les comics de guerre (une anthologie et une minisérie
sur Unknown Soldier par Ennis et Plunkett), Gangland dans une
ambiance " noire " (anthologie + Johnny Double
par Azzarello et Risso + Human Target par Milligan et Biukovic), et pour
la fin Weird Western Tales (une anthologie + El Diablo par
Azzarello et Zezelj). Le ton est désormais " Hard Boiled ", loin
de la poésie de Swamp Thing, Sandman ou Shade, moins littéraire et
fantastique, plus axé sur la violence.
LE
STYLE VERTIGO :
Malgré la variété des
titres du label, il y a bien un " style Vertigo ". Grant Morrison
(à droite) expliquait : " A l’origine, quand ils sont venus nous
chercher, le but était de faire une usine d’Alan Moore – je me rappelle
avoir écrit la première histoire d’Animal Man avec le " style Alan
Moore " en tête – puis, avec Vertigo, ils voulaient lancer une
usine de Neil Gaiman ". On retrouve une façon d’écrire proche sur
tous les titres d’origine (Veitch sur Swamp Thing, Delano sur Hellblazer,
Morrison sur Animal Man et la Doom Patrol, Shade, Sandman, …) :
des cases de textes poétiques dégagées de l’action, un ton littéraire et
métaphorique, des jeux sur la structure des pages, tout ceci appuyé par le
fait que leurs méthodes de travail sont similaires (le " full
script " très détaillé, par opposition au style Marvel). Les
thèmes, la structure des histoires, sont également similaires : des
idées surréalistes, une dimension humaine forte, les meilleurs dialogues
possibles et des intrigues à plusieurs niveaux, abordant des thématiques
politiques et philosophiques. Le sexe y est abordé intelligemment, notamment
dans Shade, le premier comic paraît-il à avoir montré un préservatif.
Les drogues sont aussi présentées sous un jour qui porte parfois à
controverse. Le discours politique est libertaire, écologiste, parfois très
radical, mais étonnamment toujours modéré sur le résultat final.
Il
faut cependant noter de fortes ressemblances entre les scénaristes
britanniques, tous enfants de la classe ouvrière et ayant pour la plupart vite
abandonné leur scolarité. Tous étaient aussi artistes, influencés par la
littérature contemporaine et le cinéma expérimental, tous proches de
mouvements gauchistes ou anarchistes. Moore et Gaiman étaient rock-critics,
Morrison et McKean ont fait du théâtre, Milligan et McKean les beaux-arts,
… Tous ces détails et d’autres, plus amusants ou
intéressants expliquent les similitudes de style : plusieurs d’entre
eux – Moore, Morrison, Delano, … – ont des liens avec l’occultisme, ou
se prétendent même magiciens ; quasiment aucun ne conduit – Mark Millar
avait une théorie amusante sur ce sujet – ; et aucun d’entre eux n’était
un " fanboy " : en fait, seuls Moore et Morrison – ou
Mark Millar pour les plus jeunes – étaient vraiment lecteurs de comics
américains. Il en est de même pour les éditeurs – Tom Peyer, Mark Waid,
Stuart Moore, Alisa Kwitney, Shelly Roeberg, Art Young, Axel Alonso, …
chapeautés par Karen Berger, fidèle au poste – dont le travail en étroite
collaboration avec les artistes a été maintes et maintes fois couvert de
louanges par les artistes.
Comme
le disait Milligan, " Il y avait une grande différence entre la
hiérarchie DC et les gens avec qui on était en contact, ils étaient
totalement cools et ouverts pour permettre aux auteurs d’être eux-mêmes ...
du moins tant qu’on est exactement comme Alan Moore … ".
Le
style d’écriture s’est cependant diversifié, l’aspect littéraire s’est
estompé (il y a nettement moins de texte dans un comic Vertigo moderne) pour
une narration plus directe (sous l’influence d’Ennis notamment), le discours
se veut moins intellectuel (la politique reste abordée mais sous un ton moins
militant, les histoires sont moins axées sur la métaphore, …) et le ton s’est
radicalisé (car le " Fuck " n’est apparu que tard).
LA
CONTINUITE :
Il n’y a pas un "
univers Vertigo ", c’est plus complexe. Les auteurs et éditeurs des
titres Vertigo et pré-Vertigo ne se sont jamais intéressés à la continuité
au point de s’attarder vraiment sur ce problème.
Pendant les Swamp Thing
de Moore, le titre se place définitivement dans le DC Universe : il croise
le chemin de Batman, Superman, Luthor, Dr Fate et de la Justice League
(ci-dessus, le Dark Knight affronte Swamp Thing).
Accessoirement, Moore fait profiter de sa magie à d’autres personnages de l’univers
DC en opérant un " revamp " des personnages
" mystiques " de DC, tel Etrigan, Deadman ou le Phantom
Stranger, et recrée même l’enfer du DC Universe. D’autres personnages,
tels Adam Strange ou les Hawkmen, sont touchés par le talent du
maître (qui a aussi eu des projets concernant entre autres Martian Manhunter
ou les Challengers of the Unknown) dans le cadre de la série. Swamp
Thing et Constantine sont même impliqués dans Crisis on Infinite Earths.
Gaiman, dont l’approche
est très proche de celle de son mentor, programme Sandman et Black
Orchid dans la même logique, réutilisant de nombreux personnages ou
concepts de Moore (Constantine, Caïn & Abel tels que réinventés par
Moore, …), et utilise des personnages DC en background, notamment les autres
incarnations de Sandman. Il en est de même pour Morrison sur AnimalMan
et la Doom Patrol : AnimalMan est même membre de la Justice League
à l’époque. Ces titres sont donc acceptés comme partie intégrante de l’univers
DC (après tout, même un personnage classique comme Green Arrow voit sa série
affublée du logo " suggested for mature readers "), même s’il
est évident qu’ils vivent dans un univers à part. Le problème est encore
plus profond pour Shade ou Kid Eternity, qui semblent vivre en dehors de toute
autre série (sur les 70 épisodes de Shade, le seul " guest "
est Constantine), et contredisent ouvertement la continuité des versions
originales (d’ailleurs, les crédits dans Shade n’indiquent très vite plus
" personnage créé par Steve Ditko " mais :
" inspiré de créations de Ditko ").
Depuis la création de
Vertigo, les ponts sont censés être coupés. Mais toutes ces séries (seul Shade
en a réchappé) ont quand même vécus un " crossover " assez
lamentable : The Children Crusade. Par la suite, chaque série
devient indépendante, excepté les titres gravitant autour de Sandman /
Swamp Thing / Hellblazer, tels The Dreaming ou Books
Of Magic. Les titres plus récents, tels Preacher, Deadenders ou
100 Bullets, sont bien sûr complètement autonomes et ne dépendent d’aucune
continuité. Récemment, on a pu voir des personnages
" retourner " dans le DC Universe sous leur forme
traditionnelle (Scarab ou bientôt la Doom Patrol), voire faire quelques
apparitions surprises dans des titres DC (Sandman dans la JLA ou le
" American Scream " de Shade dans The Spectre).
Mais le travail de
transformation de vieux personnages DC n’a pas cessé pour autant, ainsi les
mini-séries Human Target, Unknown Soldier, Johnny Double ou El Diablo
réutilisent des personnages DC pour en faire des " petits
films " (selon les mots de l’éditeur Alonso) complètement
indépendant de l’univers DC mais dans la continuité des personnages.
LES
ARTISTES :
Si on considère souvent les
comics Vertigo à travers les scénaristes, ça ne signifie pas que les artistes
sont des tacherons, comme c'est souvent supposé. Déjà sur Swamp Thing, l'équipe
Bissette/Totleben est extrêmement talentueuse, mais est regardée de loin étant
donné le génie des scenarii.
Certes,
il n'y a pas d'artiste à la mode, aucun Madureira ou Turner, chez Vertigo, et
il est vrai que des artistes débutants ou de seconde zone sont dirigés vers le
label (ainsi Richard Case a pu vivre sa carrière chez Vertigo de manière poussée
au point même d'avoir des fans). Mais des artistes en marge du mainstream ont
pu y développer leurs styles. Des artistes comme Jill Thompson, Steve Yeowell,
Sean Phillips, Chris Bachalo, Frank Quitely, Steve Dillon… sont de grands
talents, que le " pur " mainstream a aujourd'hui su utiliser (Chris
Bachalo est passé par les X-Men et est chez Cliffhanger aujourd'hui, Frank
Quitely – après un formidable passage sur Authority – illustrera les New X-Men
de Morrison, Dillon illustre Punisher et est très sollicité, Sean Phillips les
Wildcats, …). Ainsi, même si Sandman est surtout glorifié pour les mots de
Gaiman, la liste d'artistes qui y a collaboré est spectaculaire : Sam Kieth,
Kelley Jones, P.Craig Russel, Mike Allred, Michael Zulli, John J. Muth, Mike
Drindenberg, … Aujourd'hui encore, certains des meilleurs artistes sont chez
Vertigo : Eduardo Risso, Marcelo Frusin, Kelley Jones à nouveau, et bien
d'autres. Même Jim Lee a récemment réalisé 2 histoires courtes, bien plus
intéressantes graphiquement que ses travaux plus conventionnels. Mais à la
différence de beaucoup de labels, Vertigo laisse s'exprimer chaque artiste à
sa façon, sans style maison. Si les dessinateurs en question ne sont pas très
" spectaculaires " pour un lecteur mainstream, ils ont la force (et
n'est-ce pas le boulot d'un dessinateur de BD?) de servir parfaitement
l'histoire. Un autre élément important chez Vertigo est la couleur : Sandman,
Doom Patrol (à gauche) et Shade ont longtemps été les seules séries régulières
colorisées par informatique, par des gens comme Daniel Vozzo (sans doute un des
coloristes les plus aventureux de l'histoire du comic) ou Steve Ollif (lequel
est majoritairement à l'origine du " tout-informatqiue " des couleurs
aux débuts d'Image), et de façon bien plus intéressante que les excès de ces
dernières années dans le mainstream (Liquid! et compagnie…).
Une
sélection complètement partiale des grands joyaux de Vertigo (ou des
meilleurs épisodes des séries régulières) :
- SANDMAN TPB
4 (Season of Mist) & 5 (A Game Of You)
- SHADE THE
CHANGING MAN # 1-18 & 42-50
- DOOM PATROL #
26-29, 34, 42, 45, 49-52
- SWAMP THING #
21, 32-53, 60
- SKREEMER
- FACE
- FLEX MENTALLO
- ENIGMA
- ROGAN GOSH
- V FOR VENDETTA
- ANIMALMAN #5 ?,
15-26
- Mr PUNCH
- WHY I HATE
SATURN
- THE SYSTEM
Dossier Vertigo :
Article général: Historique, Présentation et Analyse du label. par Cyrill
Présentation de titre: Hellblazer. par Cyrill
Présentation de titre: Human Target. par Cyrill
Présentation de titre: 100 Bullets. par Cyrill
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