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Retour au Sommaire du Dossier Vertigo
SERIES REGULIERES
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100 BULLETS :
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ANIMAL MAN :
Morrisson (avec l’ignoble
Chas Truog aux dessins et Brian Bolland pour les covers) utilise ce super-héros
de seconde zone pour offrir une série de qualité, jouant avec les conventions
des comics de super-héros avec un imaginaire surréaliste et un humour
particulièrement subtil. Il est par ailleurs très militant par rapport à la
lutte pour les droits des animaux. Le run dure jusqu’au # 26, avec un final
sans précèdent et particulièrement marquant. Les 9 premiers épisodes ont
été réunis en TPB, et ce TPB va être réédité, ce qui sous-entend une
possible réimpression du run de Morrisson entier.
Le run de Peter
Milligan est une seule histoire (27-32), une histoire hilarante très bien
construite, avec la création de quelques super-héros et vilains absolument
délirants.
Les épisodes
suivants semblent passables, avant l’arrivée de Jamie Delano autour du # 50,
qui transforme radicalement le titre, dans une direction plus sérieuse, moins
super-héroique et assez ambitieuse.
On peut considérer
chacun de ces runs indépendamment les uns des autres.
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BLACK ORCHID (minisérie en 3 prestige format + série régulière) :
La mini-série de
Neil Gaiman & Dave McKean (rééditée en TPB et traduit chez Zenda) est
sans doute le travail le moins intéressant qu’aient pu faire ces 2 auteurs.
Ils réutilisent le personnage dans une logique bien trop proche des Swamp Thing
de Moore.
La série régulière
qui a suivit est sans intérêt.
-
BOOKS OF MAGIC :
La première
mini-série (TPB) de Gaiman, avec Vess, Bolton, Hampton, Johnson et d’autres,
présente le jeune mage Tim Hunter qui découvre l’univers fantastique de DC
en compagnie de John Constantine, Mr E, Dr Occult et The Phantom Stranger.
La série régulière
qui a suivi présente la découverte de la magie par le jeune homme comme ses
histoires de cœur. Harry Potter avant l’heure. La série s’arrête pour
repartir avec un nouveau nom et un Tim Hunter plus âgé.
(il existe un grand
nombre de spin-offs de ce titre,, tel Books of Faerie ci-contre)
-
DEADENDERS :
Cette récente série
de Ed Brubaker (désormais sur Batman & Catwoman) a été un échec
commercial, ce qui est dommage, étant donné la qualité et l’humanité du
titre, qui rafraîchissait entre les machos de Transmetropolitan ou Preacher.
Elle suit une bande d’ados dans un univers proto-SF, avec ce qui serait
peut-être considéré comme un Romance Comics à la sauce Vertigo.
-
DOOM PATROL :
Morrisson reprend la
série au # 19 et conçoit la série de super-héros dans une démarche
expérimentale et surréaliste où il enchaîne les concepts les plus fous et
bizarres. Les super-héros marginaux des 60’s deviennent un groupe de freaks
vivant les aventures les plus délirantes possible, toujours sur le fil de la
réalité.
Les 7 premiers
numéros de Grant Morrisson (# 19-25) sont disponibles en TPB (Crawling from
the Wreckage). Le reste du run est tout aussi bon, jusqu’au # 63. Il faut
y ajouter le one-shot Doom Force et la mini-série Flex Mentallo.
Il est à noter que
malgré les dessins calamiteux de Richard Case, les covers (Simon Bisley) sont
sublimes.
Le run de Rachel
Pollack, qui suit Morrisson, est assez inintéressant malgré les graphismes de
Ted McKeever.
-
THE DREAMING :
Le spin-off numéro 1
de Sandman est de qualité inégale, mais les couvertures de Dave McKean sont
toujours là. La série s’est achevée après 60 numéros.
-
FLINCH :
Une anthologie d’horreur,
un fourre-tout avec de nombreuses perles. Malheureusement stoppée après 16
numéros.
-
HELLBLAZER :
-
HOUSE OF SECRETS :
Steven Seagle et le
merveilleux Teddy Kristiansen réinventent l’horreur à la sauce grunge, avec
originalité et ambition. La série régulière a été un échec, apparemment.
Mais une mini-série prochaine doit mettre fin à l’histoire.
2 volumes sont
traduits chez Le Téméraire.
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THE INVISIBLES :
La série fétiche de
Morrisson est éditée sur 3 volumes, totalisant 59 épisodes. On trouve dedans
tout ce qu’on peut aimer ou détester chez Morrisson : folie, paranoïa,
discours subversif, drogues… Il réutilise les bases de la Doom Patrol, en
apportant un discours politique plus tranché (quoique…), une approche plus
prétentieuse, et un visuel plus moderne, dans une logique plus
cinématographique. La série déborde d’idées et de grands moments, mais le
résultat est au final approximatif, voire pompeux et vain.
La série est
partiellement rééditée en TPB. Les épisodes non-collectés le seront courant
2001.
Les 7 premiers
épisodes du Vol.2 ont été traduits chez le Téméraire.
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KID ETERNITY (minisérie en 3 prestige format + série régulière) :
Morrisson et l’excellent
Duncan Fegredo ont réalisé une mini-série sur ce personnage du Golden Age,
devenu un agent du chaos. C’est l’approche Vertigo poussée à outrance,
voire au ridicule.
Ann Nocenti et Sean
Phillips reprennent tout de même le personnage pour une série régulière (un
échec : la série s’arrête au # 16), avec pas mal de bonnes idées. La
série se veut expérimentale, imaginative et bizarre, mais devient vite
prétentieuse et brouillonne (comme Morrisson pour les Invisibles, l’auteur
nous convainc plus de son intelligence que de son talent).
-
THE MINX :
Cette courte série
de Peter Milligan et Sean Phillips réutilisait les concepts d’horreur
urbaine, dans une ambiance très " fin de siècle ". Mais le
succès n’ayant pas été au rendez-vous, les 8 épisodes existant ne restent
qu’anecdotiques.
-
PREACHER :
Le western moderne et
politiquement incorrect de Garth Ennis et Steve Dillon est un monument certain,
sans être un chef d’œuvre. Mais tout le monde connaît cette grande lecture
et l’encense déjà partout, donc pourquoi en parler ?…
Un bon tiers a été
traduit par le Téméraire, et Soleil en prévoit l’édition complète dans
les temps à venir. En VO, tout est réédité en TPBs.
-
SANDMAN :
Neil Gaiman invente
un nouveau Sandman, très différents des précédents super-héros ayant eu ce
nom. Le nouveau Sandman est le maître des rêves, et ses aventures nous font
découvrir une nouvelle mythologie, un nouvel imaginaire subtil et féerique. C’est
la pierre angulaire de Vertigo et c’est ici que l’imaginaire surnaturel a
reconquit l’univers des comics.
Mais le point fort de
la série repose dans les couvertures de Dave McKean, 75 œuvres d’art sans
pareils, collectée dans l’indispensable Sandman : The Dust Covers.
Les 16 premiers
épisodes ont été traduits par Le Téméraire. En anglais, l’intégrale de
la série est constamment rééditée (en 10 volumes). Les vrais fans doivent
aussi se procurer l’excellent Sandman Companion publié par DC l’an
dernier.
Il existe de nombreux
one-shot et mini-séries dérivées de Sandman, mais le personnage n’y
apparaît pas. Les mini-séries à parution très régulière The
Sandman presents, ainsi que les séries régulières The Dreaming et Lucifer
en sont les exemples actuels.
-
SANDMAN MYSTERY THEATRE :
Le premier Sandman,
Wesley Dodds, le justicier au masque à gaz des 30’s, est réutilisé par Matt
Wagner (par la suite rejoint par Steven T. Seagle) et Guy Davis qui en font un
" pulp " à la Vertigo. Tordu, malin, dérangeant et
toujours parfaitement ficelé et présenté (les couvertures à elles seules
font de chaque numéro un bel objet d’art), le titre est à part dans l’imagerie
Vertigo.
Cette série a été
traduite par morceaux chez le Téméraire. Les anciens numéros sont assez
faciles à trouver et chaque arc peut être lu indépendamment du reste.
Notons un annual
particulièrement dur à trouver en raison de quelques pages d’Alex Ross.
-
SHADE, THE CHANGING MAN :
L’indispensable
série de Peter Milligan et Chris Bachalo n’a jamais été rééditée ni
traduite. Les 50 premiers épisodes sont formidables, le reste est superflu.
Peter Milligan et le
jeune Chris Bachalo reprennent le personnage de la courte série
incompréhensible du schizoïde Steve Ditko pour une série remarquable en tous
points. Les aventures psychédéliques et romantiques de l’extraterrestre Rac
Shade, de sa compagne Kathy et de leur amie Lenny à travers les Etats-Unis, à
base de sexe, de folie, de serial-killers et de bien d’autres choses. Si la
série vaut pour son incroyable qualité littéraire, la folie de ses idées,
ses splendides dialogues et son graphisme puissant (c’est là qu’on
découvre Bachalo, qu’il progresse et atteint son apogée), c’est l’humanité
des relations qui reste le point majeur du titre.
-
SWAMP THING :
Les épisodes de
Moore (# 20-64) ont été partiellement traduits dans Spectral (# 20-36) dans
une édition horrible, coupée et terriblement traduite. Puis il y à quelques
années chez Delcourt (# 21-28) dans une très bonne version noir et blanc
plutôt bien traduite.
En VO, DC commence
enfin la collection intégrale (à partir du # 21), avec un troisième volume
devant sortir début 2001. La meilleure édition est sans doute l’édition
anglaise (Titan Books) en 11 volumes Noir et Blanc, avec préfaces de Gaiman,
assez dure à trouver.
Rick Veitch continue
la série dans la voie fixée par Moore avec plus ou moins de talent jusqu’au
# 87 (le # 88 est la fameuse histoire non-publiée où Swampy rencontre Jésus).
Les années Nancy Collins sont à fuir comme la peste. Mark Millar (parfois
aidé par Morrisson), par contre, réalise un run radical et plutôt bien tenu.
Une nouvelle série
régulière, assez fade, a commencé l’an dernier (à droite).
Les premiers
épisodes de l'avant Moore, par Len Wein et Bernie Wrightson ont été traduits
par les éditions Artima dans des petits formats assez faciles à trouver.
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TRANSMETROPOLITAN :
La série cyberpunk
de Warren Ellis, qui a dépassé les 30 numéros (l’épisode final doit être
le # 60), s’inscrit dans la direction la plus violente et provocatrice de
Vertigo. La qualité en est particulièrement inégale.
Les 3 premiers
épisodes ont été traduits chez le Téméraire.
En anglais, la série
est rééditée en TPB.
Dossier Vertigo :
Article général: Historique, Présentation et Analyse du label. par Cyrill
Présentation de titre: Hellblazer. par Cyrill
Présentation de titre: Human Target. par Cyrill
Présentation de titre: 100 Bullets. par Cyrill
Listing: Séries régulières. par Cyrill
Listing: One-Shots et séries limitées. par Cyrill